Dans la pâle clarté lunaire, la muraille de la forteresse du baron roboute se découpe comme une monstrueuse falaise. Il serait insensé de vouloir l’escalader. Telle est pourtant l’intention de l’hérétique Elynsky . A ses cotés, Thorec, un nain qu’il a sauvé de l’alcoolisme il y a de se quelques années. Celui-ci marmonne dans sa barbe tout en scrutant avec inquiétude l’imposante muraille: « Sacrebleu! Nous les nains ne sommes pas fait pour l’escalade, nous préférons avoir un sol bien ferme sous nos bottes. »
Elynsky lui termine de monter une imposante arbalète qu’il a ramener d’Aeden, son fief. Il s’empresse de donner quelque explication a son écuyer qui, ayant reçut un mauvais coups sur la tête dans sa jeunesse, est un peu attardé.
« Nous allons grimpés par la tours de garde, tu vois cette ouverture? Si nous pouvions y agrippés cette corde au moyen de cette arbalète, nous pourrons y grimper. »
L’arme étant très lourde Elynsky la pose sur le dos du nain qui chancèle, sous le poids de l’arme. Il s concentre, vise la fenêtrez, bloque sa respiration…La sueur perle a son front, il l’essuie sur la tunique nain. Il tire.
Silencieux comme un Elfe l’hérétique se laisse glissé a l’intérieure de la tour il métrise les gardes tandis que bruyant comme un nain Thorec le rejoint. Le nain se montre tout de même utile en décapitant d’un large geste l’une des sentinelles qui tentait de s’enfuir… A peine a-t-il rejoint son maître qu’une silhouette fine s’introduit, par le même chemin qu’eux dans la tour, subitement une main se plaque sur sa bouche tandis qu’une voix lui susurre :
-« Si tu cri tu meurre ! Est-ce bien compris ? Et maintenant, qui est tu ?
-Seigneur c’est moi : Kalder, votre page. Je suis venu vous prévenir que vos terres sont attaquées…
-Voila qui ne souffre aucune hésitation. Redescendon. Nous turons roboute un autre jour… »
En bas de la tour les attends Snow, un garçon d’écuries que le père, noble, avait fait déshérité. Avec lui se tenait 4 chevaux et ils revinrent ainsi en Aeden défendre leur château…